Gouvernance

La gouvernance de l’Université de Lille selon les statuts

Selon les statuts de notre nouvel établissement, « [l]a gouvernance de l’Université de Lille est assurée par le président de l’Université de Lille, assisté du comité de direction, le conseil d’administration, le conseil scientifique, le conseil de la formation et de la vie universitaire et, dans les limites fixées par les présents statuts, les conseils des composantes et conseils d’administration des établissements-composantes. Par leurs décisions, leurs délibérations, leurs propositions et leurs avis, ils assurent l’administration de l’Université de Lille ».

Selon ces mêmes statuts (article 16), le « comité de direction réunit le président de l’université, les vice-présidents statutaires, les directeurs et doyens de composantes et les directeurs des établissements-composantes ».

Avec la création de l’EPE, les enjeux de gouvernance seront par conséquent renouvelés : les conseils de composante en formation restreinte ont désormais de nouvelles attributions (article 38), qui les rapprochent des établissements-composantes ; le comité de direction devient un organe stratégique (article 17).

L’équipe présidentielle proposée par le collectif SERVIR l’Université de Lille

À ce stade du processus électoral, les électeurs et électrices sont invités à exprimer leurs suffrages pour élire les conseillères et conseillers qui les représenteront aux conseils centraux de l’Université : Conseil d’Administration (CA), Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU), Conseil Scientifique (CS).

L’élection du président ou de la présidente de l’Université de Lille 2022, qui aura lieu le 7 décembre 2021 pour une prise de fonction au 1er janvier 2022, s’effectue dans un second temps de manière indirecte. C’est le CA de l’Université qui procède à cette élection, après avoir élu les personnalités dites « extérieures » à l’établissement mentionnées sous la rubrique f) de l’article 20 des statuts de notre nouvel établissement.

Pour anticiper cette seconde phase, notre collectif, auquel appartient un certain nombre de vice-présidentes et vice-présidents de l’actuelle Université de Lille dont Georgette Dal, candidate à la présidence de notre future Université, a élaboré l’architecture de la future équipe, qui évite les travers de l’équipe présidentielle actuelle.

L’équipe ainsi pensée sera resserrée. Son mode de fonctionnement évitera le travail en silo. Le cœur de notre projet, le développement durable, sera porté par la première vice-présidence.

Le collectif « SERVIR l’Université de Lille » propose une équipe de vice-présidentes et de vice-présidents resserrée, d’une douzaine de membres.

La vice-présidence « Développement durable » sera confiée à Sébastien CLAUSEN. C’est ce dernier qui sera proposé en qualité de premier vice-président. Outre le fait de rendre visible le développement durable dans ses trois dimensions, environnementale, économique et sociale comme étant le cœur de notre projet, il aura pour rôle d’animer l’équipe de vice-présidentes et de vice-présidents.

La vice-présidence « Recherche » confiée à Christophe D’Hulst. Pour éviter les effets de silo, elle sera associée, au sein d’un triptyque, aux vice-présidences « Formation » et « Relations internationales », auxquelles s’adjoindra la vice-présidence « Relations avec le monde socio-économique et valorisation » : dans une université, les formations n’existent que pour autant qu’elles sont adossées à la recherche, tandis que la question de l’international n’a de sens que pour si elle s’incarne dans les formations et dans la recherche. Les relations avec notre écosystème, qu’il soit académique, socioéconomique, socioculturel ou artistique, requièrent, pour leur part, un travail au plus près des acteurs des formations et de la recherche. Des vice-présidences déléguées par domaine joueront le rôle d’articulateur entre les trois vice-présidences Formation, Recherche et Relations internationales.

Un deuxième triptyque est constitué de la vice-présidence « Vie et réussite étudiante », confiée à Sylvie Delmer, de la vice-présidence « Ressources humaines », intégrant l’action sociale et le dialogue social, et de la vice-présidence « Université inclusive ». S’agissant de la réunion, sous une même vice-présidence, de la vie et de la réussite étudiante, cela évite de séparer artificiellement ce qui relève de la vie étudiante et de la réussite étudiante, ces deux volets étant largement interdépendants et offrant une zone de recouvrement forte. Pour sa part, la vice-présidence « Université inclusive » traitera de toutes les questions transverses pouvant concerner les étudiant·e·s et les personnels comme, notamment, l’accueil des personnes en situation de handicap, l’égalité Femmes/Hommes ou les questions de harcèlement sous toutes ses formes. De nouveau, il s’agit d’éviter les silos, avec d’un côté, ces questions traitées sous le volet étudiant, de l’autre sous le volet personnel. L’équipe de vice-président·e·s « Étudiant » sera intégrée à ce triptyque pour ce qui concerne les étudiantes et étudiants.

Une vice-présidence « Culture et création » est également proposée par notre collectif. Elle sera confiée à Christian Hauer. Sa mission sera double : favoriser les croisements interdisciplinaires au sein des formations et des projets de recherche incluant des problématiques culturelles et artistiques ; resserrer, formaliser et assurer le suivi des liens entre l’Université et les acteurs culturels et artistiques de la région (écoles, musées, associations, …) afin de multiplier les échanges et les partenariats. Dans cette double perspective, cette vice-présidence travaillera en étroite collaboration avec les vice-présidences « Vie et réussite étudiante », « Formation », « Recherche », « Relations internationales » et « Relations avec le monde socio-économique et valorisation ».

Trois autres vice-présidences sont prévues, axées sur les moyens et interagissant, en tant que telles, avec l’ensemble de l’équipe présidentielle : une vice-présidence « Finances », une vice-présidence « Patrimoine », ayant principalement en charge le portage du schéma pluriannuel de stratégie immobilière présenté au conseil d’administration de l’Université le 30/09/2021 et une vice-présidence « Numérique ».

Comme nous l’avons indiqué dans la note Simplification et subsidiarité, nous ne proposons pas de vice-présidence « Simplification » : non pas parce que la simplification est une question accessoire. Tout au contraire, c’est parce qu’elle est une question essentielle. La simplification ne doit pas (et ne peut du reste pas) être traitée comme une question à part, indépendante des autres vice-présidences

Ces vice-présidences travailleront en étroite collaboration avec la direction générale des services et les grandes directions, sans que tel·le ou tel·le vice-président·e ne se substitue à tel·le ou tel·le directeur ou directrice de service, ainsi qu’avec les composantes, les établissements-composantes et les unités de recherche.

Elles pourront s’adjoindre des chargé·e·s de mission, en tant que de besoin. Ces charges de mission s’assortiront d’un cahier des charges, décrivant une mission claire sur un temps donné et s’accompagneront d’un livrable.

Cette architecture de vice-présidences est en phase avec le modèle durable que nous proposons pour notre Université. Ce projet ne peut être mené à bien dans un modèle de gouvernance à la structuration verticale ou en silos. Ainsi, une équipe présidentielle au modèle repensé, dans lequel l’accent porte sur l’interactivité, la cohésion et la cohérence, sera le garant de la réussite de notre projet commun d’un modèle durable de l’Université fondé sur la responsabilité, l’inclusion, l’innovation et le rayonnement.